Affaire de harcèlement sexuel : Google protège les siens selon le New York Times

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Google dresse une protection autour de certains de ses cadres qui sont visés par des accusations de harcèlement ou d’inconduite sexuelle. Cela ressort d’une enquête « Actualité High-tech dans le monde » par New York Times. C’est notamment le cas d’Andy Rubin, le créateur d’Android. Toutefois, le directeur général de Google, Sundar Pichai, rassure ses employés. Il leur déclare dans un communiqué qu’il prend très au sérieux les accusations de ce genre.

En effet, ces deux dernières années, il y a eu 48 licenciements au sein de l’entreprise. Parmi eux, il y a 13 hauts responsables. Cependant, seul le créateur d’androïde Andy Rubin en 2014, et l’ancien boss de Google Search et Google plus en 2016 ont pu bénéficier d’une indemnité de départ. Les autres ayant fait l’objet d’un départ non indemnisé. Néanmoins, tout en lui souhaitant « beaucoup de succès », le patron de l’entreprise a rendu un hommage tout particulier à Andy Rubin en disant : « Avec Android, Andi a créé quelque chose de remarquable : plus d’un milliard d’utilisateurs contents. »

 

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Bien que ces accusations aient été jugées « crédibles », Google a opté pour l’option d’un départ négocié pour Andi Rubin. Ce dernier ayant bénéficié de 90 millions de dollars d’indemnités et une contribution de Google à son fonds d’investissement. En contrepartie, il a signé une clause selon laquelle il n’entrera pas en concurrencer avec Google. La réaction d’Andi Rubin ne s’est pas fait attendre. Il a affirmé par l’intermédiaire de son porte-parole qu’il a bien eu une liaison avec l’employé, mais que c’était une liaison consentie.

Google : Un problème de culture global

Selon encore le New York Times, le cas d’Andy Rubin n’est pas la seule. En effet, en 2016, Amit Singhal, le directeur technique du moteur de Google Search a aussi reçu « plusieurs millions de dollars ». Il a démissionné suite à une accusation portée par une employée. Cette dernière a avoué avoir été touchée de manière inappropriée par Amit Singhal lors d’une soirée arrosée. S’ajoute à cela, il y a le cas de Richard DeVaul, un directeur de la division de Google X, toujours en fonction chez Google. Son affaire relate d’un entretien d’embauche durant laquelle le directeur aurait eu des gestes ou des propos s’apparentant à du harcèlement sexuel.

 

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Par ailleurs, cette enquête du Times a permis de mettre à jour d’autres témoignages d’ancien ou d’employés actuels de l’entreprise. Des témoignages révélant des relations extraconjugales entretenues par des hauts cadres de Google avec des employées de la firme. C’est le cas de Sergey Brin, le cofondateur, et de David Drummond, le directeur juridique. Quant à Eric Schmidit, l’ancien président, il aurait offert une poste de consultante à sa maitresse.

Cette culture ne date pas d’hier, mais était là dès les débuts de l’entreprise. Le Livre Valley of Genius: The Uncensored History of Silicon Valley  recueille des propos assez explicites des tout premiers cadres de Google. Selon eux, Sergey Brin, du haut de son « harem », ne voyait aucun inconvénient à ce que des subordonnées et leurs cadres entretiennent des relations sexuelles. A l’époque, Heather Cairns, l’ancienne directrice des ressources humaines admet avoir eu la réaction suivante : « Oh my God, des poursuites pour harcèlement sexuel nous pendent au nez ».

 

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