Des personnes tétraplégiques ont pu contrôler une tablette grâce à un implant cérébral nommé BrainGate 2

BrainGate 2

Un nouveau pas vers le progrès vient d’être effectué par l’université de Stanford qui a mis au point le BrainGate 2. Ce système a permis à 3 personnes tétraplégiques d’utiliser une tablette tactile. Elles ont pu actionner diverses applications dans la tablette, surfer sur internet et même envoyer des textos. Cela est rendu possible grâce à une interface neuronale reliée par Bluetooth.

Ces derniers temps, plus précisément après la présentation du fameux casque IA AlterEgo, les exploits scientifiques s’enchaînent à tour de rôle. Quelques semaines auparavant, un jeune homme paraplégique aux États-Unis a pu remarcher après qu’une équipe de chercheur lui ait implanté des électrodes dans la moelle épinière. Récemment, le 21 novembre dernier, une équipe d’expert en neurologie est parvenue à redonner à trois tétraplégiques la faculté de contrôler une tablette ordinaire.

 

BrainGate 2

 

Pendant l’essai clinique, ces trois personnes ont pu envoyer des messages instantanés et faire des achats en ligne. Elles sont aussi parvenues à lancer des applications sur des tablettes ordinaires. L’une d’entre elles, étant une musicienne, a même réussi à jouer quelques notes de Beethoven sur un piano virtuel. Tout cela est rendu possible grâce à l’intelligence artificielle du système BrainGate 2.

BrainGate 2 : Un capteur implanté dans le cerveau pour transformer les intentions en commandes

Le système fonctionne comme suit. Un capteur neuronal, relié à un module externe fixé sur la tête du patient, est implanté sur son cerveau (Lire aussi Impacto). Puis, avec le dispositif sans fil CerePlex W, les données (les intentions du patient) sont transmises directement à ordinateur pour être transformées en commandes.

BrainGate 2

Ainsi, lors des essais cliniques de BrainGate 2, pour contrôler la tablette, il a suffi au patient auquel on a implanté ce système de s’imaginer en train de bouger les mains et de faire des cliques sur une souris. Puis, ces intentions ont été collectées par l’implant qui les a transmis à l’ordinateur via Bluetooth.

Les chercheurs ont enregistré qu’en moyenne, un patient a pointé et cliqué 22 fois par minute sur les applications Android diverses dans la tablette, et une vitesse de frappe de 30 caractères par minute. Ces résultats sont tout à fait normaux dans des conditions pareilles. Avec ce système, les chercheurs ont accompli un énorme pas en avant dans la recherche de solution pour aider les personnes atteintes d’un handicap moteur.

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