L’IA au cœur d’un Callbot, comment ça fonctionne ?

Callbot

Les Callbot, tel qu’on les appels, sont des robots virtuels High-tech qui prennent en charge les appels des clients. Étant donné que ce sont des machines dépourvues de sentiment, ils ne peuvent pas comprendre l’état d’exaspération ou de stress de leurs interlocuteurs. Il est vrai qu’à la longue, entendre des réponses telles que « Tapez sur 1, tapez sur 2… », ou « dites 1, dites 2… » peut vite devenir exaspérant. Vivement la nouvelle génération de Robot qui fournit des réponses plus fluides.

L’entreprise DYDU (Do You Dream Up) est une entreprise bordelaise qui œuvre dans la conception de robots répondeurs basés sur la technologie de l’intelligence artificielle. De même que le fonctionnement d’un Assistant vocal virtuel sur les objets connectés, ses robots seraient aussi aptes à la compréhension du langage naturel. Ils sont destinés à des entreprises ou des sociétés telles que la Société Générale, ou encore OuiSncf.

 

Callbot

 

Généralement, ces sociétés s’en servent pour fournir des réponses automatiques aux usagers qui les appellent en dehors des heures de travail, c’est-à-dire le soir et les weekends. Cyril Texier, un des cofondateurs de DYDU, affirme que 10 bots de chez DYDU sont actuellement en service chez la Société Générale.

Notons qu’il y a beaucoup de travail dans la conception d’un Callbot. Dans un premier temps, Il faut une très bonne compréhension de ce que le client exige. De plus, Il faut établir les limites de l’intervention du robot. Mathieu Changeat, un des cofondateurs de DYDU affirme travailler avec des sociétés clientes qui sont persuadées qu’il est possible de concevoir une base de connaissance à partir de données hétérogènes.

Le principe du DYDU ne consiste pas à bourrer une machine de plein de données de toutes sortes, mais à y intégrer seulement les bonnes données. Pour cela, il faut bien communiquer avec le client afin de collecter ces bonnes données comme l’affirme Mathieu Changeat.

 

Callbot

 

Pour info : Les petits robots intelligents Lovot sont aussi disponibles sur notre site. Suivez le lien si vous avez envie de découvrir leurs spécificités.

 

Les Callbot peuvent interpréter des voix avec une fréquence de 8khz

Selon Jérôme vérité, un des cofondateurs de DYDU, la conception d’un Callbot commence par la constitution de la base de connaissance. Puis, surviennent une phase d’essai et un recettage durant 4 à 6 semaines. C’est seulement après tout cela que la mise en production peut se faire. Il faut aussi compter une journée par semaine pour la maintenance d’un robot répondeur.

La tâche la plus ardue pour le robot répondeur est surement d’interpréter la parole qui passe à travers un réseau téléphonique dont la fréquence audio est assez faible (8Khz). Quand l’utilisateur au bout de la ligne parle pour faire part de son intention, le bot écoute (Voir aussi Kengoro). Puis, ce dernier retranscrit textuellement les paroles de l’utilisateur en texte qui va alors être transmis à des services externes sur internet. C’est de là que se fait la personnalisation des réponses qui vont être converties en format audible. Enfin, il ne reste plus au Callbot qu’à donner les réponses vocales.

 

Callbot

 

Selon Jérôme Vérité, le taux de compréhension du système est de 85% avec une interprétation vocale étant faite de manière continue et en « Realtime ». En ce moment, l’entreprise collabore avec plus de trente comptes, notamment 60% d’entreprises appartenant au CAC40. En parlant de DYDU, l’entreprise a été créée en 2009. Il enregistre un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros en 2018. Si ce ne fut jamais le cas depuis sa création, cette année, l’entreprise entend vouloir lever des fonds pour se faire une place sur le marché international, dans le domaine de la voix.

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