Le réseau Tor serait plus facile à déstabiliser qu’il n’y parait

réseau Tor

Beaucoup d’internautes souhaitent garder l’anonymat le plus total durant leur surf sur internet. C’est d’autant plus valable pour ceux qui résident dans les pays où la liberté d’expression est très restreinte. C’est pourquoi la plupart choisissent d’utiliser le réseau Tor, accessible depuis le navigateur Tor Browser. Voici les détails sur cette actualité High-tech dans le domaine de l’informatique et de l’internet.

Des chercheurs ont mis en évidence la vulnérabilité de ce réseau que l’on croyait dur comme le roc. C’est lors de la conférence sur la sécurité USENIX qu’une équipe de chercheurs a prouvé qu’il est moins onéreux de rendre le réseau Tor moins performant au lieu de tenter, comme le fait de nombreux pays, de le sortir de son anonymat.

 

réseau Tor

 

Il se pourrait donc que prochainement, des pays adoptent cette mesure pour affaiblir le navigateur Tor Browser. Selon quelques éminents chercheurs au sein de l’Université de Georgetown ainsi que l’US Naval Research Laboratory, le service serait ainsi très vulnérable face aux attaques DDoS.

Entraver le réseau Tor moyennant quelques milliers de dollars

La seule option envisageable jusqu’ici pour affaiblir le réseau Tor est de lancer une attaque DDos. Or, pour ce faire, il faut avoir pas moins de 512,73 Gb/s, ce qui est très onéreux étant donné que cela couterait au moins 7 millions de dollars par mois. Et ce coût va encore devenir plus important au fur et à mesure que le réseau Tor évolue.

Or, il est désormais d’autres options moins couteuses et nécessite beaucoup moins de ressource, mais qui sont très efficaces. Les chercheurs parlent de trois options qui paralyseraient certaines branches du réseau. Cela perturberait en permanence l’activité des surfeurs sur le réseau.

En effet, moyennant seulement un coût mensuel de 17 000 dollars, on peut très bien saturer le réseau Tor. Pour cela, il suffit de mener des raids contre les ponts Tor. Ces derniers étant 12 serveurs spéciaux qui se comportent comme des points d’entrée sur le réseau.

 

réseau Tor

 

Mais avec 2800 dollars par mois, on peut aussi ne viser que le TorFlow. Il s’agit d’un script fait en NodeJS et qui permet d’avoir un aperçu sur le trafic dans le réseau. C’est aussi le système de répartition de charge du réseau Tor.

Cette méthode permet efficacement de réduire le débit de téléchargement de façon à embarrasser les utilisateurs du réseau. Une autre solution consiste à bombarder les failles des relais Tor avec des attaques DDoS. Les spécialistes affirment qu’avec 1700 dollars par mois, on peut aisément réduire le débit de téléchargement par deux.

Ces différentes techniques offrent de nouvelles perspectives aux pays qui souhaitent entraver le réseau Tor. En effet, ce type de solutions s’avère très peu couteux par rapport à la méthode qui consiste à démasquer le réseau.

Par ailleurs, les chercheurs se sont exprimés comme suit à ce sujet : « On connait les états par leurs actions de parrainer des attaques par déni de service. Par contre, nous proposons des attaques peu onéreuses et qui ne sont pas difficiles à déployer. Ce qui va permettre aux acteurs étatiques d’entraver le fonctionnement du réseau Tor de manière temporaire ou durable. »

 

 

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