Plus de 10 ans de recherche ont finalement permis à des chercheurs de mettre au point un exosquelette High-tech qui permet aux paralytiques de se mouvoir. Grâce à ce dispositif d’actualité High-tech, une personne ayant tous ces membres paralysés a pu effectuer ses premiers pas.
La recherche sur le développement d’exosquelette High-tech progresse bien tant dans le domaine militaire que dans le domaine médical. C’est en ce sens que le centre de recherches biomédicales Clinatec dirige un programme de recherche pour la mise au point d’un prototype d’exosquelette High-tech. Celui-ci va notamment servir à redonner leur mobilité aux paralytiques.
Dans le cadre des essais de ce prototype, les chercheurs ont fait appel à un homme du nom de Thibaut. À cause d’un malencontreux incident qui a provoqué sa chute sur une hauteur importante, Thibaut est devenu du jour au lendemain un tétraplégique. Suite à une obstruction au niveau de sa moelle épinière, il a perdu l’usage de tous ces membres.
Il s’en est alors suivi plus de deux ans d’hospitalisation, ce qui lui a permis de rejoindre le banc des essais de Clinatec à partir de 2017. Au tout début de l’expérimentation, il était question pour Thibaut de contrôler un avatar dans un jeu vidéo. Mais désormais, l’objectif est plus important pour lui, car il s’agit de se mouvoir moyennant un exosquelette High-tech.
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Des dispositifs permettant de relier le cerveau humain directement au Cloud.
Apparemment, l’objectif est atteint et Thibaut est aux anges en s’exprimant comme suit sur les médias : « Accompagné par ce dispositif, j’avais l’impression d’être un des pionniers de la marche sur la lune, tellement ce fut une belle expérience. Durant deux ans, j’étais incapable de me déplacer seul et je n’avais plus aucun souvenir de ce qui est être debout ».
Des électrodes dans le cerveau du patient pour communiquer avec l’exosquelette High-tech complexe
Bien que ce soit une merveille de l’ingénierie robotique, l’exosquelette High-tech en lui-même ne reproduit pas encore de manière précise la marche de l’homme. N’étant pas encore un moyen de se déplacer en toute autonomie, le dispositif pèse en tout 65 kg. Toutefois, il est d’une précision remarquable, car dans 71 % des cas, il a réussi à atteindre des cibles en tournant ses bras.
Pour communiquer avec le dispositif, 64 électrodes sont implantées dans le cerveau du patient. Pour le moment on n’en utilise que 32 seulement. Leurs rôles sont de capter les signaux provenant du cerveau du patient, pour ensuite les transmettre vers un ordinateur. Ce dernier va alors les interpréter en les affiliant à des commandes pour contrôler l’exosquelette High-tech, avec une latence de 350 millisecondes.
Il s’agit d’un dispositif encore perfectible et les chercheurs entendent bien aller dans ce sens. Toutefois, ces recherches engendrent certains bruits et c’est pour cela que le professeur Alim-Louis Benabid s’exclame qu’il n’est vraiment pas question de transhumanisme.
Interviewé par un journaliste, il s’est exprimé comme suit : « Il s’agit ici d’apporter une solution à un souci d’ordre médical. Le corps d’un humain a perdu certain de ses facultés et l’on souhaiterait les rétablir. On est donc plutôt dans la logique d’une réparation de l’homme plutôt qu’une augmentation de ses facultés naturelles. »